Ici, Dynamite Roger est Dieu et la bombe est son prophète.

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Ici, le temps n’a pas d’importance, voire pas de signification, au delà de la durée d’une mèche.

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Ici, le chaos règne sur la disposition des lieux. Au moins en apparence.

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Quand on a vraiment besoin d’appeler cet endroit, on dit le Labyrinthe.

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Un labyrinthe ? Mais où se trouve-t-il ? Comment s’y rend-on ? Existe-t-il une sortie ? Les pièces sont-elles en nombre fini ? Y a-t-il un plafond ? Autant de questions qui restent sans réponse faute de gens pour se les poser, car si une personne saine d’esprit venait à se trouver ici, elle ne deviendrait pas folle — elle serait morte avant. Une seule chose est sûre : il existe au moins une entrée. Car c’est ici que tous les Jolly Bombers finissent tôt ou tard, et c’est ici que leur nouvelle existence prend un sens. Si l’on peut appeler ça un sens.

En effet, depuis sa rencontre avec Dynamite Roger jusqu’à son arrivée en ces lieux, le Jolly Bomber était en phase d’apprentissage : il détruisait autant pour s’exercer, parvenir à maîtriser son pouvoir, que par plaisir. Maintenant il est prêt et il est ici. Il ne se souvient pas comment il est venu — c’est à peine s’il a par moments de vagues réminiscences de son existence d’avant. Il semble soudain se réveiller ; il a le pouvoir et il sait s’en servir. Il ignore où il est et il s’en fout. Un bref sourire illumine son visage. Il sait qu’il a désormais un unique objectif : tout faire péter. Autant commencer tout de suite.

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Cette prise de conscience n’a duré qu’une fraction de seconde ; heureusement pour lui car la réalisation de son objectif nécessite absolument sa survie, les objets n’ayant qu’une tendance limitée à l’autodestruction.

Et le fait est qu’en sus de leurs pouvoirs si spéciaux, les Jolly Bombers développent des capacités de survie proprement surhumaines : il n’est pas rare d’en voir tenir jusqu’à plusieurs minutes. Certains anciens sont là depuis si longtemps qu’ils parviennent à canaliser leur énergie différemment, c’est à dire autrement qu’en posant des bombes, selon des techniques connues d’eux seuls, patiemment peaufinées au fil des explosions et faisant généralement appel à des restes de leurs anciennes connaissances.

Ceux-ci étaient assurément des êtres exceptionnels dans leur existence d’avant et sont probablement ceux en qui il reste le plus d’humanité (ou du moins de leur ancienne nature, car tous n’étaient pas humains). Même ici où la parole est un moyen d’expression peu prisé, les légendes les plus invraisemblables courent sur leur compte. On les dit revenus de la mort. On prétend que Dynamite Roger les aime tant qu’il leur redonne vie à chaque fois qu’ils se tuent, pour le plaisir de les voir s’entretuer de nouveau.

En tout cas, si pareille chose leur est jamais arrivée, ils n’en gardent aucun souvenir. Il est vrai que chacun croit avoir déjà tué les autres plusieurs fois, mais c’est probablement à mettre sur le compte des super-pouvoirs, comme le mystérieux bouclier de ce magicien ou l’étonnant pouvoir de disparition de ce génie.

Aucun Jolly Bomber « normal » ne souhaite vraiment les rencontrer. À raison.

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Ils ne sont qu’une poignée.

VOUS êtes l’un d’entre eux.

Saurez-vous faire face à vos adversaires, qui n’ont qu’une idée en tête : vous détruire avec le reste ? Dans ce combat à mort, vous disposez de deux atouts : vos deux pouvoirs uniques. Leur utilisation pourra être décisive, mais n’oubliez pas : vos adversaires ont aussi leurs propres atouts. Aussi la rapidité, la prudence et la ruse seront-elles vos plus sûres alliées. Et rappelez-vous : vous n’avez que deux buts dans la vie :

1. Tout faire péter.
2. Survivre.

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Textes :        Un jeu        Graphismes :        Programmation :
À paraître : présentation détaillée de chaque personnage.